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Si certains d'entre nous reçoivent déjà de temps à autre certaines notifications d'alertes sur leurs smartphones, lors d'orages par exemple ou si vous êtes inscrits à des services spécifiques, le dispositif FR-Alert vient d'entrer en vigueur dans toute la France. Il permet aux autorités d'envoyer des messages à toute la population française, nous vous expliquons son fonctionnement.
Ce nouvel outil dont se dote l'état français se nomme FR-Alert, il permet d'envoyer à toute ou partie de la population française des notifications sur leurs téléphones portables. Le but du dispositif est de pouvoir alerter les citoyens d'un éventuel danger imminent, directement sur leurs smartphones.
Ce nouveau système d'alertes est entré en vigueur fin juin 2022 et sa gestion est confiée au ministère de l'intérieur. Ce dispositif qui permet l'envoi de notifications ne sort pas du chapeau mais émane d'une directive européenne de 2018, qui demande aux 27 états de l'union de se doter de cette technologie.
la nature du risque encouru : accident industriel, départ de feu, inondation, etc...
De quelle autorité émane l'alerte
La géolocalisation concernée : adresse, quartier, commune ou département, etc...
L'attitude et les mesures à adopter : rester chez soi, évacuation, etc...
Un lien vers le site officiel qui permet de rester informé(e) sur la situation
Qui dit notifications de début d'alerte dit aussi message de fin d'alerte, et éventuellement de suivi de l'évolution de la situation, si vous êtes toujours sur zone. Car ce sont des zones de diffusion qui seront utilisées, et non pas des listes de numéros.
Si nous avons bien compris, car ce n'est très clair en vérité, les messages sont envoyés sous la forme d'ondes radio et relayés par les réseaux mobiles (4G et 5G) sur des zones précises, puis captés par les téléphones portables présents dans la zone de couverture qui les affichent à l'écran sous la forme d'une notification.
Ces alertes numériques viennent compléter le dispositif SAIP (Système d'Alertes et d'Informations aux Populations) qui gère les sirènes dans les villes, il y en a plus de 2.000 en France. Il permet également de mobiliser l'ensemble des radios et télévisions pour diffuser les messages d'alertes, comme par exemple l'alerte enlèvement.
Accident biologique ou chimique : fuite de gaz, incident nucléaire, pollution, etc...
Catastrophe naturelle : cyclones et tempêtes, éruption volcanique, incendie, inondation et tsunami
Événements graves de sécurité publique et attentats terroristes
Incident industriels : accidents (graves) sur le réseau routier, aérien ou ferroviaire et accidents industriels
Incidents technologiques : panne des moyens de communication
Risque sanitaire : épidémie, incident agro-alimentaire, pandémie, etc...
Il faut avouer que nous alerter d'une panne des moyens de communication par un dispositif de communication est assez coquasse, et pourrait poser un problème selon les infrastructures touchées. Mais c'est dans l'ensemble assez logique et un champ d'action qui nous semble cohérent.
Sans aucun doutes ce nouveau dispositif est dans l'ère du temps et pourrait se révéler bien utile, si la plupart des notifications risquent de ne pas servir à grand chose, elles pourraient éviter que des personnes en route vers un endroit victime d'un incident grave ne s'y rendent et même sauver des vies.
Source : Service Public
Voilà pour cette actualité qui ne va pas changer nos vies au quotidien, mais pourrait se révéler bien utile pour chacun(e) d'entre nous un jour ou l'autre. Espérons néanmoins que leur utilisation soit bien encadrée par la CNIL et surveillée par les associations, pour qu'elles restent de la communication d'urgence et ne dérive pas sur d'autres utilisations.
Les dernières périodes électorales ont donné lieu déjà à de nombreux messages intempestifs de certains candidats, directement sur les smartphones de citoyens qui n'avaient pourtant rien demandé. Ils étaient inscrits, souvent d'ailleurs à leur insu, sur des listes commercialisées par les agences de marketing et communication.
Hors il ne faudrait pas que certains politiques mal intentionnés puissent s'en servir pour d'autres utilisations, rappelons que c'est le ministre de l'intérieur qui pilote le dispositif. Ce qui semble logique, sauf qu'avec un ministre mythomane ou peu scrupuleux aux manettes, ce type de dispositif pourrait servir à d'autres fins.
Notre ministre actuel, il n'y a pas de lien avec la phrase précédente (sauf si vous le faites vous même), a d'ailleurs trouvé primordial de lancer un compte Twitter dédié (Beauveau-alerte). Hors il ne faudrait pas que ces alertes deviennent un moyen de pression pour par exemple faire la promotion d'une politique et d'un gouvernement, ou encore de vous intimer d'aller vous faire vacciner et de respecter les gestes barrières dans certains endroits (les épidémies/pandémies étant admissibles).
Bref, ne préjugeons pas de ce qui pourrait arriver, mais restons vigilants avec ce type d'outils qui sont très utiles ponctuellement, mais pourraient aussi servir à d'autres fins, voir à nous priver de libertés un peu plus loin dans l'histoire.