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Les Jeux Olympiques et paralympiques de Paris sont terminés, mais outre les prestations de nos sportifs et médailles qui resteront dans l'histoire, n'y a t'il pas aussi quelques autres réalisations du domaine artistique que nous pourrions garder en mémoire ?
Nous vous proposons de replonger dans les Jeux Olympiques 2024 à travers trois aspects plus artistiques : du cheval mécanique de la cérémonie d'ouverture aux photos du surf à Tahiti en passant par un étonnant comparatif des records sur 100 ans, découvrez les JO autrement !
Déroulé de l'article :
Si les chaînes de télévision ne manqueront pas de nous diffuser des rétrospectives des performances sportives, nous souhaitons vous proposer de redécouvrir les Jeux Olympiques sous un angle différent, celui des artistes qui ont travaillé à leur couverture.
Des travailleurs de l'ombre qui méritent aussi d'être mis à l'honneur, comme les ouvriers qui ont travaillé sur une des scènes les plus mémorables de la cérémonie d'ouverture, ou bien les clichés du seul photographe étant autorisé à prendre des photos sous l'eau pendant les épreuves de surf.
Nous en profiterons aussi pour faire un comparatif entre les Jeux Olympiques du 20ème siècle et ceux du 21ème siècle, grâce aux vidéos de la chaîne officielle des JO qui compare les performances (sportives et technologiques) sur une centaine d'années.
Autant de manières de se replonger dans l'univers des Jeux pour les découvrir sous divers aspects, tous ayant pour finalité de nous faire découvrir le sport olympique et apprécier les épreuves de cette compétition hors norme.
Si ce sont des ouvriers français qui ont œuvré pour fabriquer le désormais célèbre cheval métallique qui a pourfendu la Seine lors de la cérémonie d'ouverture, c'est principalement la boite qui l'a financé qui profite des lauriers et se glorifie de sa paternité.
Il suffit de lire la phrase qui accompagne le ''making off '' qui a fait l'actualité et est à consulter ci-dessous : « Symbole de résilience, de paix, de solidarité et d’unité, le « cheval » qui a traversé Paris à l’occasion de la cérémonie d’ouverture incarne les valeurs qui sont au cœur du partenariat entre (firme pharmaceutique) et Paris 2024. »
Depuis quand Big Pharma est un symbole de la solidarité et de l'unité ? Alors je ne sais pas ce qu'il prennent au service marketing de cette multinationale pharmaceutique, mais en tous cas c'est de la bonne (humour).
Nous préférerons donc mettre à l'honneur non pas ceux qui ont signé le chèque en espérant des retombées bénéfiques, mais les travailleurs qui ont conçu le cheval mécanique qui restera le symbole de la cérémonie d'ouverture.
Il s'appelle Zeus et a été réalisé par l'Atelier BLAM du côté de Nantes, une entreprise française spécialisée qui a déjà réalisé de nombreux autres projets : le belvédère sur la Vilaine à Rennes, les nouvelles fontaines sur les Champs Élysées à Paris, etc...
N'hésitez pas à aller découvrir leur travail et leurs réalisations, même si malheureusement on ne trouve aucune trace du cheval mécanique sur leur site, sans doute que l'exclusivité revient à l'entreprise qui a financé sa fabrication.
La photo que nous avons utilisé en page d'accueil est d'ailleurs signée Adnan Abidi, un photojournaliste indien récompensé à trois reprises par le prix Pulitzer de la photographie. Il faut dire que rien n'est fait pour faciliter le diffusion des clichés et vidéos qui sont la propriété de la firme pharmaceutique.
Si la photo du surfer brésilien Gabriel Medina semblant planer au dessus de l'eau à fait (à juste titre) le tour du monde, mettons à l'honneur le photographe français Benjamin Thouard.
Lui aussi était sur le spot de Teahupoo pour prendre des clichés des épreuves de surf, qui n'étaient d'ailleurs pas évidentes à suivre en métropole à cause du décalage horaire et du peu d'intérêt du diffuseur pour nous relayer ces épreuves malheureusement.
Mieux encore, si la meute de journalistes et photographes étaient sur le rivage ou des embarcations, Benjamin Thouard était le seul photographe accrédité pour prendre des clichés sous l'eau pendant les épreuves de surf de ces Jeux Olympiques 2024.
Si il était pour l'occasion photographe de l'AFP (Agence France-Presse), il habite sur place depuis 2008 et est l'auteur d'un livre de photos nommé Turbulences qui émanent de la célèbre vague tahitienne publié en 2021.
Vous trouverez ses meilleurs clichés pris pendant les JO dans la presse, mais pouvez aussi consulter son portfolio pour découvrir l'ensemble de son travail et de ses photos, qui méritent le coup d'œil car le photographe français est particulièrement talentueux.
Pour terminer revenons en à l'organisateur qui a diffusé sur la chaîne YouTube des Jeux Olympiques une série de vidéos « Then & Now » pour comparer les époques et les records. Pour certains sur plus de 100 ans, avec des prises de vue des Jeux Olympiques à partir de 1912 par rapport à ceux de 2020.
Un retour dans le temps qui permet de comparer les époques, tant sur le plan sportif et athlétique que technologique et technique. Vous y trouverez des comparatifs sur plusieurs décennies dans différents sports : course à pieds, lancer de javelot, lutte, saut de haies, football, etc...
Mais une de celles qui nous a le plus impressionnés et que vous pouvez visionner ci-dessous, c'est celle qui compare le saut à la perche entre les éditions 1912 et 2020 des Jeux Olympiques. La différence est assez hallucinante puisqu'il sautaient à l'époque sans tapis de réception et atterrissaient dans un bac à sable.
Alors les vidéos datent d'avant les JO 2024 et vous n'y trouverez donc pas de comparatifs avec l'édition parisienne, mais elles aussi valent le coup d' œil si vous souhaitez prolonger l'expérience sous des angles différents et vous intéressez à l'histoire du sport.
Voilà pour cette petite sélection, certes non exhaustive mais qui permet de découvrir différents aspects touchant de près aux Jeux Olympiques et mettent en avant différents métiers et compétences, tous permettent aux athlètes d'exprimer leur talent et de nous le faire découvrir dans cet écrin précieux.
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