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Dans l'univers Olight, les lampes de la série Warrior sont dédiées aux métiers de la surveillance et activités de plein air, ce sont des lampes tactiques EDC d'excellente qualité. Des lampes pour tous les jours et les utilisateurs exigeants, parmi les plus puissantes du marché mais aussi assez onéreuses.
Alors nous avons testé le modèle Olight Warrior 3S afin de vérifier ses capacités et ses performances en utilisation, sa praticité au quotidien et vous expliquer les technologies de pointe qui animent cette lampe de poche. En a t'on pour son argent, la qualité est elle au rendez-vous ? Découvrez le en notre compagnie.
Marque : Olight
Modèle : Warrior 3S (coloris en édition limitée)
Prix indicatif : 143,95€
Date de sortie : avril 2022
Dimensions : longueur 13,9 cm x diamètre 2,95 cm
Poids : 176 grammes
Note Clients : 4,6/5 (pour 624 avis sur Amazon)
Caractéristiques de la Olight Warrior 3S :
lampe de poche tactique EDC avec étui en nylon
Corps en alliage d'aluminium robuste
Éclairage LED blanc froid et lentille optique TIR
Tête tactique crénelée d'auto-défense
6 modes d'éclairage dont 2 à luminosité dégressive
Double interrupteur : sur le manche et au talon (tactique)
Capteur de proximité
Puissance maximale : 2.300 Lumens (portée 300 mètres)
Intensité maximale : 23.000 cd
Batterie rechargeable Li-Ion de 5.000 mAh
Autonomie moyenne : 13 heures (à 200 Lumens)
Câble de charge magnétique USB MCC3
Norme d'étanchéité : IPX8
Garantie à vie (hors accessoires et câble), batterie : 2 ans
Pour cet essai nous avons choisi le tout nouveau modèle de la marque, une Olight Warrior 3S tricolore aux couleurs du drapeau français, du plus bel effet. Mais la lampe en elle même, dans sa version classique, est sortie au printemps 2022.
Une lampe haut de gamme qui vaut pas loin de 150€ tout de même, autant dire qu'à ce prix nous ne lui pardonnerons pas le moindre défaut de conception ou de fabrication. Mais pour ce tarif, vous avez droit à plus qu'une simple lampe de poche.
En choisissant la Olight Warrior 3S vous recevez une lampe de poche compacte mais surpuissante, car 2.300 Lumens ça représente une luminosité supérieure à deux ampoules classiques de 100 Watts, dirigées dans un faisceau et non pas diffusée à 360°.
Vous avez le choix entre 6 modes d'éclairages de différentes puissances, deux interrupteurs pour la contrôler, une tête crénelée d'auto-défense, un capteur de luminosité intégré (nous verrons à quoi il sert), une batterie rechargeable de belle capacité pour ne pas racheter des piles sans arrêt, etc...
C'est une lampe de poche performante qui ne sera peut-être pas utile à monsieur tout le monde, même si elle a été conçue pour une utilisation au quotidien ces modèles sont plutôt à destination des forces de l'ordre, des métiers de la sécurité ou encore pour les activités d'extérieur nocturnes.
Mais nous allons prendre le temps de revenir sur tous ces aspects à travers ce test de la lampe de poche Olight Warrior 3S, que nous avons mise à l'épreuve plusieurs semaines pour vous expliquer son fonctionnement dans le moindre détail et vous donner un avis basé sur une utilisation prolongée.
Déroulé du test :
La lampe de poche Olight Warrior 3S est conditionnée dans une petite boite en carton, joliment habillé comme c'est toujours le cas des produits de la petite marque spécialisée. À l'intérieur elle est présentée dans son étui, les documents et accessoires sont eux dans une petite boite à côté.
L'emballage est donc de taille adaptée et assez simple, sans plastique ce qui est à noter et entièrement recyclable. Vous avez donc une lampe dans son étui, un câble USB pour la charger et deux documents : un mode d'emploi (traduit en français) et un autre pour rappeler les consignes de sécurité, ça ne sert pas à grand chose mais est obligatoire.
La lampe est livrée dans un étui assez imposant, qui la protège parfaitement et permet de la transporter. Il est en nylon tressé, avec un clip pour ouvrir et fermer l'étui. À l'arrière sont disposés deux éléments pour l'accrocher et l'avoir à portée de main : un passage pour ceinture avec bouton pression et une petite anse pour la suspendre.
L'étui est de bonne qualité, il semble solide et devrait donc avoir une belle longévité, même si il est trop tôt pour pouvoir l'affirmer bien entendu. Le câble de charge est lui un câble USB type A de 40 centimètres avec connecteur MCC3 magnétique plaqué or. Un câble plat en PVC de bonne facture avec indicateur LED (rouge et vert) qui vous indique quand la charge est terminée.
Venons en la Olight Warrior 3S qui est une édition limitée aux couleurs du drapeau français, mais outre ce coloris spécifique, le reste est valable pour l'ensemble de la gamme (sauf la version Ti en titane). Son corps justement est en alliage d'aluminium robuste, elles est d'ailleurs bien plus lourde en main qu'une lampe de poche classique malgré son format similaire.
On remarque surtout le travail qui a été effectué car elle n'est pas lisse, bien au contraire il y a des encoches, des stries et une bague façon écrou autour du bouton de manche. Les photos seront dans ce domaine bien plus parlantes que des mots, mais c'est tout de même impressionnant de voir tant de détails.
Outre l'aspect esthétique, ces structures en 3 dimensions sur le manche permettent d'apporter une meilleure résistance tout en assurant une meilleure prise en main qu'une surface lisse, elles servent aussi à mieux protéger les éléments vitaux de la lampe.
Bref, nous détaillerons le reste dans la suite de notre essai, mais vue de l'extérieur on vous confirme que c'est bien une lampe haut de gamme. Elle n'a pas grand chose à voir avec les lampes de poche vendues 20€ ou 30€ et c'est logique, car la Olight Warrior 3S est bien plus onéreuse (et performante).
Allons un peu plus dans le détail, déjà sur le côté de la lampe vous avez un clip de poche à double orientation qui permet de passer la lampe à la ceinture sans utiliser l'étui fourni. Il est amovible si au contraire, vous préférez avoir la lampe dans son étui et sans ce clip pour une meilleure prise en main.
Aux embouts, vous avez d'un côté la tête lumineuse et de l'autre le cul qui a une double utilité. Déjà il permet de recharger la lampe qui n'a aucun orifice (port USB) lui permettant ainsi de bénéficier de la pus haute norme d'étanchéité pour un produit électronique : l'indice de protection IPX8.
La charge se fait par magnétisme, le module MCC3 du câble fourni venant se ''coller'' au cul de la lampe pour charger la batterie. Une batterie qui est accessible, il suffit de dévisser le cul de la lampe pour découvrir une batterie Lithium-Ion de 5.000 mAh (soit 18 Wh) au format pile.
Un joint permet d'assurer l'étanchéité et il sera d'ailleurs nécessaire de la dévisser au moins une fois, car il y a une petite protection à enlever avant la première utilisation qui évite le contact et que la batterie ne se décharge avant que la lampe n'arrive chez vous.
Ce dispositif permet également pour celles et ceux qui le souhaitent d'acheter une deuxième batterie, pour ne jamais tomber en panne si vous en avez une utilisation quotidienne soutenue, et/ou la remplacer après quelques années quand elle commencera à perdre un peu en capacité.
La recharge magnétique a l'avantage de l'étanchéité mais un désavantage aussi, c'est bien moins rapide qu'une connectique USB type C. En effet la charge est limitée à 2 Ampères et il faut compter environ 5 heures pour une charge complète. On est loin des performances d'un smartphone dans ce domaine, pour une capacité similaire de 5.000 mAh.
Mais avec cette belle capacité pour une lampe de poche, la Olight Warrior 3S bénéficie d'une autonomie satisfaisante, qui varie en fonction du réglage de la luminosité : de quelques heures à plusieurs jours. Pour la préserver elle dispose de deux modes à intensité dégressive, nous y reviendrons mais avant voyons justement comment est construit le dispositif lumineux.
À l'autre bout de cette lampe de poche, on trouve logiquement la lentille et l'éclairage LED. Olight n'a pas lésiné sur les moyens puisque vous avez une LED hautes performances de 2.300 Lumens installée au centre d'un déflecteur convexe qui la concentre en faisceau lumineux. Ils sont recouverts par une lentille TIR (comme les viseurs de fusils) et surmontée d'une bague crénelée.
La tête est dans cette version EDC assez douce afin d'éviter les accrocs en utilisation quotidienne, mais permet tout de même de se défendre si besoin ou de casser un carreau en cas de situation d'urgence, à mi chemin entre lampe EDC et lampe tactique. Une tête crénelée plus saillante est disponible en option pour les usages professionnels (sécurité, forces de l'ordre, etc...), tout comme un système de montage sur fusil avec commande déportée. Vous trouverez les détails sur le site de Olight si nécessaire.
Nous avons vu que le cul de la lampe sert à la recharger, mais il a une autre fonctionnalité puisqu'il héberge aussi un interrupteur qui permet d'allumer ou éteindre la lampe. Moins complet que le bouton principal positionné sur le manche, il permet néanmoins d'activer facilement et rapidement les modes Turbo et Stroboscope avec le pouce (mode tactique).
Le bouton principal permet lui d'accéder aux 6 modes d'éclairage et aux informations grâce aux 8 petits indicateur LED lumineux positionnés sur la bague qui l'entoure. D'un côté vous avez le niveau de batterie restant par tranches de 25%, et de l'autre le niveau d'intensité sur lequel la lampe est réglée.
Pour changer de mode il faut faire soit des appuis courts, soit des appuis longs. Un clic unique active les modes classiques : luciole, faible, classique ou haut et vous passez de l'un à l'autre en faisant un appui long (boucle). Un double clic active le mode Turbo et un triple clic active le mode Stroboscope. Dans tous les cas, il suffit d'un simple clic pour éteindre la lampe.
L'avantage est que la Olight Warrior 3S est compacte et tient bien dans la main, elle peut être transportée à la ceinture ou dans une poche toute la journée (enfin la nuit) sans gêner, tout en étant capable d'atteindre des performances assez hallucinantes.
Le problème avec une lampe capable d'éclairer aussi fort que deux ampoules de 100 Watts, c'est que même avec une batterie de 5.000 mAh elle n'a pas une grande autonomie à pleine puissance. C'est la raison pour laquelle elle dispose de plusieurs modes d'éclairage et que les plus puissants ont une luminosité dégressive.
C'est d'ailleurs là qu'elle diffère des lampes de poche classiques qui ont une intensité fixe, ce qui est aussi le cas sur les trois modes d'éclairage classiques. En intensité moyenne à 200 Lumens (équivalent 20 Watts) elle dispose d'une autonomie de 13 heures, mais à 2.300 Lumens elle serait de moins d'une heure.
Les 4 modes d'éclairage classiques
Mode Luciole : 1 Lumen
Mode Faible : 15 Lumens
Mode Classique (moyen) : 200 Lumens
Mode Stroboscope : 2.300 Lumens à 13 Hz
Les 2 modes à éclairage dégressif
Mode Haut : 800 Lumens pendant 166 minutes, puis 250 Lumens pendant 39 minutes
Mode Turbo : 2.300 Lumens pendant 3 minutes, puis 648 Lumens (160 minutes), puis 250 Lumens (39 minutes)
Outre le mode « stroboscope » pour se signaler dans un environnement dangereux et n'a pas vocation à être utilisé en continu, les deux modes d'éclairages les plus intenses ont donc une luminosité dégressive. Déjà car à priori et sauf cas exceptionnel, vous n'avez pas besoin d'éclairer à 300 mètres en continu, ou alors il vous faut un éclairage qui soit adapté à cet usage et pas une petite lampe de poche.
Mais aussi car comme nous l'avons indiqué ça viderait la batterie en l'espace d'une heure, alors cette lampe bénéficie d'une puce qui réduit la luminosité automatiquement après un certain temps (cycles d'environ 3h30), avant de s'éteindre si aucune action n'a été faite durant cette période.
La Olight Warrior 3S est également dotée d'un capteur de proximité qui baisse automatiquement la luminosité de la lampe quand elle est réglée à 800 Lumens ou plus et qu'elle détecte un obstacle afin d'éviter l'éblouissement. Le capteur est désactivable d'un double clic sur le bouton de réglages si besoin et en reculant la lampe de quelques centimètres elle revient à son intensité initiale.
Alors il est vrai que nous n'avons pas l'habitude d'avoir des lampes de poche aussi puissantes, avec autant de réglages et en plus une luminosité qui change toute seule. Mais ça a été plutôt bien pensé pour répondre aux besoins les plus courants tout en évitant les usages abusifs d'une telle puissance et de vider la batterie sans même en avoir conscience en une ou deux heures.
En vérité, pour le commun des mortels comme nous et hors conditions spécifiques (accident, panne de voiture, etc...), les modes vraiment utiles au quotidien sont « faible » (15 Lumens), « moyen » (200 Lumens) qui correspond à une lampe de poche classique de ce format et le mode « haut » (800 Lumens) qui lui est déjà équivalent à une ampoule de 80 Watts.
Nous trouvons par contre le mode luciole assez peu utile, mis à part peut-être dans le but de retrouver sa lampe si vous devez la poser quelque part dans l'obscurité pour avoir les mains libres. Mais pour le reste il n'y a pas grand chose à regretter en vérité, elle est très robuste et la prise en main est excellente.
Vous pouvez l'allumer soit avec le bouton principal mais aussi avec l'interrupteur au cul selon comment vous la tenez en main, la transporter avec ou sans son étui et l'avoir toujours sur vous sans problème. Car même si elle est plus lourde (176 grammes), elle n'est pas plus grande qu'une lampe de poche classique.
La recharge est lente comparé à nos autres appareils électroniques en USB type C certes, mais avec une batterie de 5.000 mAh à moins de l'utiliser tout le temps à fond pour tout et n'importe quoi, il ne sera pas nécessaire de la recharger trop souvent non plus.
Le capteur de proximité est utile car si votre chat ou un enfant passe par là au mauvais moment, ça évite de l'aveugler. Mais aussi de vous aveugler par mégarde en l'allumant en mode Turbo alors que vous êtes à quelques centimètres du sol ou d'un mur car 2.300 Lumens, même par réfléchissement, ça ne fait pas du bien à la rétine.
Si mieux vaut espérer ne jamais en avoir l'utilité, sa tête crénelée tactique permet de s'en servir comme arme de poing en dernier recours, mais aussi de briser une vitre pour s'échapper d'une situation dangereuse. La lentille TIR assure elle la protection de l'éclairage LED en cas de chocs et le système de charge magnétique lui offre une étanchéité à toute épreuve, si elle tombe dans une flaque d'eau ou même un piscine.
Au final donc elle a l'avantage de s'adapter à tous les cas de figure et toutes les utilisations : les intensités classiques permettent de l'utiliser dans les environnements urbains, pour rejoindre sa voiture de nuit par exemple, tandis que les modes plus puissants eux serviront pour les loisirs nocturnes ou en cas d'urgence pour se signaler et voir ce qui vous entoure.

La Olight Warrior 3S est une lampe de poche au format classique qui ne paye pas de mine, même si on voit bien que son boîtier est joliment travaillé, d'autant plus dans cette version tricolore. Mais en y regardant d'un peu plus près, on comprend vite qu'elle n'est pas comme les autres.
En alliage d'aluminium épais elle est robuste, c'est une lampe OTG conçue pour une utilisation du quotidien, mais avec sa lentille TIR et sa tête crénelée elle dispose aussi des attributs d'une lampe tactique militaire.
Très complète avec ses 6 modes d'éclairage dans différentes luminosités et deux modes dégressifs, un capteur de proximité pour éviter un éblouissement intempestif, son double interrupteur pour l'activer, etc... On en déduit qu'elle est capable de s'adapter à différents usages et toutes les situations.
Malgré une batterie conséquente de que 5.000 mAh, son autonomie est par contre limitée à forte puissance et la recharge assez lente, des points non pas faibles vu son format et ses performances, mais dont il faut avoir conscience si on veut l'utiliser pour un usage soutenu au quotidien.
Car oui, il faut tout de même souligner sa puissance de 2.300 Lumens, même si elle n'est capable de les tenir que quelques minutes au risque de vider la batterie, c'est un faisceau lumineux impressionnant qui permet d'éclairer jusqu'à 300 mètres de distance. En mode stroboscope ça permet de se signaler dans une situation de danger, en cas de panne sur la route par exemple.
Mais si ces modes seront utiles ponctuellement dans des cas d'usage qui restent rares, à moins qu'elle soit utilisée dans un cadre professionnel (sécurité, forces de l'ordre), elle a aussi des modes utiles en utilisation plus classique au quotidien avec ses modes d'éclairage à intensité fixe, plus ou moins puissants.
Au final donc cette lampe est pratique et très complète, elle s'adapte à tous les usages et répond aux besoins classiques comme aux situations ponctuelles durant lesquelles vous serez bien contents d'avoir avec vous une lampe de cette qualité, et qui dispose de toutes ces caractéristiques.
Nous attribuons à la lampe de poche Olight Warrior 3S la note de 4,8/5 car elle offre les attributs d'une lampe tactique digne des forces armées aux utilisateurs lambda, des performances et des technologies de pointe tout en étant aussi adaptée aux usages du quotidien et à monsieur tout le monde.
Robuste, puissante et pratique ces caractéristiques ont un coût non négligeable, dont tout le monde n'a pas l'utilité mais qui sera sans doute très utile à celles et ceux qui veulent une lampe de poche compacte et performante : pour les loisirs nocturnes en tous genres, la randonnée ou l'urbex par exemple. Ou pour faire un joli cadeau si vous avez un proche qui travaille dans les métiers de la sécurité ou les forces de l'ordre.