des astuces et conseils pour vous aider à mieux consommer au quotidien !
Le CNRS cherche des volontaires aux 4 coins de la France pour mener un projet d'étude citoyenne qui vise à mieux comprendre la dégradation des sacs et autres emballages plastique, ceux des rayons fruits et légumes de nos supermarchés entre autres.
Car un sac recyclable ne l'est pas toujours vraiment, car il est plutôt déconseillé de composter des sacs qui indiquent pourtant qu'ils le sont, les chercheurs ont besoin de plus de données sur les différents matériaux utilisés et analyser leur dégradation. Pour ce faire ils ont besoin de l'aide des citoyens pour réaliser une expérience, nous vous expliquons comment ça fonctionne.
Le projet PlastiZen dont le nom est une contraction des mots « plastic » et « citizen » (citoyen en français) vise à étudier comment les sacs en plastique se dégradent dans l'environnement.
Les participant(e)s reçoivent un kit avec plusieurs sortes de plastiques qu'ils doivent enterrer dans leur jardin (oui, il faut un bout de terrain) puis quelques semaines plus tard les déterrer, pour voir comment ils se sont dégradés (ou pas) en fonction de leur composition.
Vous envoyez vos résultats et observations afin que le CNRS puisse les compiler avec toutes les autres, testant ainsi les différents matériaux plastiques et leur dégradation en fonction des différents types de sols et terroirs sur l'ensemble du territoire français.
Mais de quels plastiques parlons nous ? Le but de cette expérience citoyenne est de comparer les différents sachets en plastique, classiques mais aussi et surtout ceux qui sont (soit disant) biodégradables ou compostables.
En effet, les distributeurs ne manquent pas d'imagination pour éviter de se passer du plastique avec des nombreuses promesses : sac bio-sourcé, biodégradable ou compostable le but est d'essayer de mieux comprendre si certains matériaux sont mieux adaptés que d'autres.
Ce sont les sachets que l'on retrouve notamment aux rayons fruits et légumes ou vrac de nos supermarchés, mais aussi des sachets de thé qui pourront ainsi être comparés entre eux, pour mieux comprendre leur dégradation dans le sol et quelle est la pollution qu'ils engendrent.
Alors par contre comme le projet, que nous venons de découvrir aussi, est en cours depuis près de 2 ans tout le monde ne peut plus y participer. En effet, le CNRS cherche à obtenir un nombre de résultats équivalent sur l'ensemble de territoire, pour pouvoir les comparer en fonction des terroirs.
Certains départements ont déjà vu un nombre suffisant de participants mais la plupart ont encore pleins de places disponibles, c'est le cas de la majorité d'entre eux mis à part dans certaines grandes métropoles qui ont déjà obtenus assez de résultats.
Bref, pour savoir si vous êtes éligibles il suffit de consulter la carte interactive qui recense tous les résultats déjà compilés. Si votre département est coloré en vert vous ne pouvez plus participer, sinon vous pouvez faire une demande pour recevoir le kit et réaliser l'expérience.
Vous trouverez toutes les informations sur le site du CNRS, mais précisons que ce ne sont pas des échantillons ou cadeaux que vous recevez, c'est un projet citoyen qui vous engage à réaliser l'expérience en suivant les instructions pour aider les chercheurs à proposer des plastiques alternatifs moins polluants.
Alors que le dernier rassemblement international à Busan en Corée pour obtenir un traité sur la pollution plastique a vu les pays producteurs de pétrole (car le plastique c'est du pétrole) refuser de réduire leur production de ce matériau pour tout miser sur la fable du recyclage.
Alors que les grosses multinationales sont plus mobilisées pour faire du greenwashing que dans la réduction réelle de leur impact environnemental, la pollution plastique va continuer de plus belle dans les années à venir.
Alors que l'on se rend compte que les sacs recyclables ne le sont pas vraiment, qu'il vaut mieux éviter de composter ceux qui sont pourtant indiqués comme l'étant, etc... On comprend aisément l'utilité de tels projets pour mieux comprendre leur dégradation et trouver le meilleur compromis possible.
Aidez nous à rester libres et indépendants, sans publicités ni abonnement, faites un don !