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Nous prenons le clavier pour vous informer que nous ne sommes malheureusement plus en mesure de partager nos articles avec nos abonnés sur Facebook et Instagram, à cause de la volonté de Meta de nous faire accepter des choses que nous refusons. Nous vous expliquons tout ça, avec nos mots et sans langue de bois.
Il y a une petite dizaine de jours environ, alors que comme chaque matin je m'apprêtais à partager l'article du jour sur nos réseaux sociaux, Facebook m'a empêché d'accéder au module de partage avec la fenêtre pop-up que vous pourrez voir un peu plus bas.
Un affichage qui nous enjoint à « reconsidérer le traitement de mes données à des fins publicitaires ». Un message que nous sommes sans doute très nombreux à avoir reçu, en tous cas toutes celles et ceux qui comme moi avaient choisi de cocher la case « cookies nécessaires uniquement » (sur Instagram également).
Ce qui bien entendu ne plaît pas à Meta qui s'enrichit, enfin se gave littéralement, en vendant nos données personnelles à toutes sortes d'annonceurs, y compris ceux qui agissent en toute illégalité pour propager leurs arnaques sur les réseaux sociaux.
En effet, en février nous avions relayé l'alerte de l'UFC Que Choisir qui avait documenté des fausses publicités sur Facebook. De fausses publicités qui vous envoient faire des achats sur de faux sites officiels de marques, sans aucune garantie de recevoir quoi que ce soit une fois votre achat effectué.
Il est bien entendu hors de question que nous autorisions Marc Zuckerberg et ses sbires à s'en mettre plein les poches en vendant nos données personnelles à des arnaqueurs de tous types, c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres comme on dit.
Même si on peut comprendre que leur naufrage dans le metaverse leur ai coûté cher, ce n'est pas faute là encore d'avoir essayé d'informer, mais ce n'est pas à nous de renflouer leurs caisses et il faut savoir assumer ses erreurs.
D'autant qu'une petite phrase nous a sauté aux yeux, le message prenant la peine de préciser : « Conformément aux lois locales, nous avons besoin que vous réexaminiez ce choix ». Il m'avait échappé que la France et l'Europe autorisait ce type d'agissements et qu'au contraire, les relations n'étaient pas au meilleur de leur forme avec le géant américain.
Il me semble pourtant que des lois, notamment le RGPD est censé nous protéger de ces chantages, même si c'est devenu la norme aussi sur de nombreux sites internet qui se disent informatifs ou d'actualités mais vous obligent à tout accepter ou à payer (tant pis pour eux, ils dégagent).
Là encore, il y a 6 mois l'UFC Que Choisir dénonçait justement cet affichage intrusif, qui selon l'association enfreint jusqu'à trois lois européennes. Alors est-ce que toutes ces lois protégeant les citoyens de l'appétit vorace des GAFAM ont été modifiées par la commission européenne entre février et juillet, sans que personne ne prenne la peine de nous en informer ?
Ou est-ce une énième tentative de Facebook d'obtenir en toute illégalité notre consentement aux pires saloperies du marketing et du ciblage publicitaire ? Selon ce même article il semble que Meta tente régulièrement de duper les utilisateurs pour s'enrichir sur leur dos, puisque cet affichage revient depuis plusieurs années de temps en temps.
Le modèle « consentir ou payer » de Meta avait déjà suscité une vive indignation en 2023, car il enfreint potentiellement pas moins de trois lois européennes : la directive sur les pratiques commerciales déloyales (DPCD), le règlement sur la protection des données personnelles (RGPD) et le règlement sur les marchés numériques (DMA).
Après tout, puisque personne ne les empêche de réitérer l'opération, pourquoi se gêneraient ils ? Bref, nous ne sommes pas juristes et pourrions en débattre des heures. Mais au final que ce soit légal ou non, nous refusons d'accorder notre consentement à de telles personnes et souhaitons encore moins de leur payer un abonnement.
Par conséquent, nous ne sommes plus en mesure de partager nos articles sur les réseaux sociaux du groupe Meta, car ils nous en interdisent l'accès et nous refusent notre droit au consentement éclairé de ne pas accepter certains cookies qui sont vraiment trop intrusifs. Toutes nos excuses à celles et ceux qui avaient pris l'habitude de nous suivre via ces canaux.
Vous pouvez néanmoins vous abonner à la newsletter, nous suivre sur Twitter (enfin X maintenant que c'est entre les mains d'un autre sacré « censuré »). Donc plutôt sur Bluesky que nous avons rejoint il y a quelques mois, avec un grand succès puisque nous devons avoir 7 abonnés déjà.
Il n'y a pas à dire, le respect des lois et des données personnelles ne paye pas bien cher, informer sans rien attendre en retour non plus et la moralité de cette histoire est que dans ce monde il est bien plus rentable de tricher et d'arnaquer les autres !